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Assis là, le regard vide, le cœur en berne, Je contemple mon destin qui n’en finit plus de s’écouler, Dans cette prison de verre qui m’enserre et me freine, J’étouffe, je suffoque, je me sens enchaîné.

Les heures défilent, monotones, sans fin, Dans un rythme cadencé, sans âme et sans passion, Je suis là, immobile, prisonnier de mon destin, Dans un travail qui me vide de toute raison.

Et pourtant, dans mon esprit, s’éveille une flamme, Un rêve qui m’emporte, qui m’entraîne loin d’ici, Je suis un poète, un artiste, une âme enflammée, Qui se libère, qui s’élève, qui s’envole vers l’infini.

Je peins des toiles flamboyantes, j’écris des vers enivrants, Je suis libre, je suis pur, je suis enfin moi-même, Et dans ce monde imaginaire, je trouve enfin le sens, Celui que j’ai perdu dans ce travail qui m’ensemence.

Alors, je ferme les yeux, je m’échappe dans mon monde, Celui où je suis roi, où je suis libre de créer, Et je sais que bientôt, je quitterai cette ronde, Pour enfin vivre, pour enfin exister.